« On peut se dire au revoir plusieurs fois »

Bon soir tout le monde

Aujourd’hui je vous parle d’un livre qui certes pourrait n’intéresser que les personnes atteintes du cancer mais mon article peut aussi avec les quelques passages retenus permettre à tous de vivre plus sereinement entre autres!

Un coup de coeur pour un auteur que j’affectionne particulièrement dont j’avais déjà lu un de ces livres avant d’être malade et que j’ai relu pendant la maladie, qui nous a quitté il y a déjà 8 ans à l’âge de 50 ans.

Médecin et chercheur en neurosciences formé aux Etats Unis, le docteur SERVAN-SCHREIBER a également enseigné à l’université de Pittsburgh en qualité de professeur clinique de psychiatrie.

C’est à l’âge de 31 ans qu’on lui découvre une tumeur au cerveau et son pronostic vital était de quelques mois voir quelques petites années.

C’est en faisant des recherches notamment sur son mode de vie et celles des autres qu’il découvre que certains facteurs peuvent « favoriser » l’apparition du cancer. Ses recherches vont le mener vers une totale remise en question de ses habitudes alimentaires, d’hygiène et qualité de vie.

A ce titre, le docteur Servan-Schreiber nous fait part de ses conclusions et aussi donne des conseils dans ces 2 livres « guérir » et « anti cancer » dont je vous ai déjà parlé dans mon article https://itinerairemalinduncancercolonisateur.wordpress.com/2018/04/20/maligne-contre-le-cancer-qui-se-nourrit-de-sucre-1ere-contre-attaque-les-ig-faibles/

Mais ici, je souhaite vous dire quelques mots de son dernier livre « on peut se dire au revoir plusieurs fois ».

Je me suis dit « arrête de lire des livres sur le cancer » mais finalement je n’ai pas regretté ! Déjà moi qui ait des difficultés à lire un livre, son écriture est à la portée de tous et surtout il n’y a que 156 pages ! Idéal pour mon petit cerveau !

Ce livre a été écrit à l’annonce de sa rechute en 2011 soit 20 ans après son 1er cancer ! Déjà une sacré victoire quand on lui prédisait quelques mois.

Oui il a retardé l’échéance mais une belle échéance tout de même étant donné son stade avancé.

Et ce que j’aime dans l’état d’esprit de ce docteur, c’est cette constante remise en question : cette manière de ne pas prendre la maladie pas comme une victime (« pourquoi moi ? ») mais l’accepter comme un signal de son corps qui lui dit « y a peut être des choses à changer dans ta vie » enfin si je peux résumer cela ainsi.

Oui lui qui avait vécu pendant 20ans anti-cancer dans sa façon

Le voilà rattrapé par la maladie.

Vous découvrirez pour quelle raison il a pu rechuter, quel comportement il a continué à avoir.

Bien sur on ne peut pas résumer à ce seul facteur les raisons de sa rechute mais personnellement je prends note des ses conseils qui rejoignent souvent ma nouvelle façon de penser, de vivre.

Je vous partage quelques points si vous ne souhaitez pas le lire et surtout qui je pense peuvent servir à tous !

  • RETROUVER LE CALME INTÉRIEUR en respectant les besoins fondamentaux : sommeil, rythmes réguliers, repos. Remplissons nous pas toujours trop nos journées au point de s’épuiser, se surmener ?
  • RESTER PROCHE DE LA NATURE et des rythmes naturels : fréquenter les bois, la montagne, le rivage pour se ressourcer
  • RESPECTER LE RYTHME DES SAISONS : être en harmonie avec la nature est un moyen de nourrir la santé du corps
  • PRIORISER la sérénité intérieure par la cohérence cardiaque, la méditation, l’activité physique et la nutrition
  • CULTIVER LA GRATITUDE et se concentrer sur ce qui va bien
  • PRENDRE CHAQUE JOUR COMME UN CADEAU

Il évoque également l »approche holistique utilisée dans certains pays pour soigner le cancer ou d’autres maladie et dénonce la médecine qui rejette tout complément ou manière de soigner qui ne rapporte pas d’argent.

Ce qui fait halluciner c’est qu’en se massant un certain point d’acupuncture par exemple on peut réduire les anti inflammatoires de 30%, deux points pour réduire la morphine de 60% ! Oui mais ce n’est pas breveté !

Il dénonce également l’état de notre planète : on ne peut pas vivre en bonne santé sur une planète malade (Mickael Lerner) ; « guérissons notre planète pour nous guérir »

Enfin son livre est l’occasion de dire au revoir et justement d’évoquer cette fin de vie. Il dit très justement :

« On n’a pas peur de la mort mais de mourir dans la souffrance »

C’est souvent la réponse que je donne aux personnes qui me disent ‘faut bien mourir de quelque chose!’ Pour avoir vu mon père souffrir du cancer et des traitements et de le voir diminuer ainsi puis avoir moi-même subi ce carcan de la chimio à choisir si je pouvais ne pas mourir ainsi ! Ok on ne choisit pas mais c’est bien cela dont nous avons peur aussi

De même, quand je parle de mon épée damoclès on me répond parfois « on est tous destiné à mourir » oui sauf que certaines morts ne se font pas dans la souffrance

Il dit aussi qu’il faut « réussir sa mort » quand on sait qu’on va partir. Cela va paraître morbide (c »est le cas de le dire) d’en parler mais je suis d’accord avec lui !

Si on peut partir en ayant dit au revoir à nos proches, pardonner, obtenir les pardons des autres, laisser des messages, arranger ses affaires, on peut partir avec un sentiment de paix et de sérénité.

Encore merci à ce médecin qui pourtant allopathe a su allier ses compétences, ses connaissances à d’autres voies qui ne lui avaient pas été enseignées en faculté et qui pourtant devraient aussi l’être ! On peut toujours rêver

Bien sur, beaucoup de ses confrères restent toujours sceptiques sur ses déductions : preuve en est des réflexions qu’il a eues à sa rechute : « alors çà n’a pas fonctionné les brocolis?' » no comment ! c’est bien réducteur !

et vous que pensez vous de ses livres, avez vous aussi intégré une vie ‘anti cancer » ? votre alimentation ? le sport ? la méditation ? Vous pouvez partager en commentaires

N’hésitez pas à revoir mes articles à ce sujet

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